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Nouvelles du Maroc
L'événement : les autres articles
Publié dans El Watan le 24 - 11 - 2011


- Les forces en présence
Bien qu'il étrenne le statut de vainqueur potentiel, le PJD va devoir faire face à de redoutables machines électorales, rompues à l'exercice et aux arcanes du pouvoir.

- Le G8
Le «G8» réunit huit partis politiques dont le Rassemblement national des indépendants (RNI, libéral) du ministre de l'Economie Salah Eddine Mezouar (38 députés), le Parti de l'authenticité et de la modernité (PAM), le mouvement populaire (MP) et l'Union pour le changement (UC), entre autres. Ce bloc, baptisé «Alliance pour la démocratie», qui rassemble des partis hétéroclites suscite des grincement de dents chez le PJD, mais aussi chez l'historique Istiqlal de Abbas Al Fassi, qui y voient un coup fourré destiné à leur faire barrage, ou tout au moins à rendre amère leur victoire par un score étriqué.

- La Jamaâ et le M20 font faux bond au PJD
Si en 2007, la Jamaâ de cheikh Yassine, tolérée mais non reconnue, n'a pas gêné le PJD avec lequel elle partage la même extraction idéologique en laissant ses troupes voter librement, ce ne sera pas le cas cette fois. Demain, les milliers de militants de cette association, sans doute la plus puissante du royaume, vont boycotter le scrutin. Et ce sont autant de voix qui partent en fumée pour le PJD. Puissamment engagée dans le Mouvement du 20 février (M20) qui regroupe aussi des militants de gauche et des jeunes berbéristes réclamant une monarchie constitutionnelle, Al Adl Wal Ihssane aura largement contribué à la disqualification du scrutin de demain. On est donc face à une élection où la première force politique du royaume ne participera pas. L'enjeu, comme le souligne le directeur de Tel Quel, est non pas de prendre le pouvoir, mais d'y être associé. Karim Boukhari rappelle utilement que l'essentiel du pouvoir, au Maroc, reste au mains du roi.
- Qui gouvernera le Maroc ?
On sait déjà qu'aucun parti n'aura plus de 25% des sièges au Parlement de par le régime électoral marocain en vigueur et l'atomisation du paysage politique. Le PJD ne pourra donc pas gouverner seul, quand bien même il arriverait en tête. Il sera donc appelé à nouer des alliances. Mais à ce jeu, sa marge de manœuvre parait étroite tant – mis à part l'Istiqlal de Abbas Al Fassi (52 députés) qui pourrait être tenté par un compagnonnage – les autres partis sont plus ou moins liés au palais. Difficile en effet d'imaginer le PJD s'asseoir aux côtés du PAM, du RNI ou du PP. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le PJD pourrait gagner demain et s'installer encore dans l'opposition ! Eh oui, si le parti de Benkirane n'arrive pas à former un gouvernement, il sera contraint de rendre le tablier à Mohammed VI. Un scénario très probable qui présente l'inconvénient d'induire ipso facto une radicalisation du discours du PJD, qui se sentirait évidemment frustré d'une victoire électorale. A moins que le monarque, dont le palais a été déjà ébranlé par le Mouvement du 20 février, ne fasse les arbitrages nécessaires pour permettre au PJD de disposer d'une parcelle de pouvoir, histoire de le tenir en laisse.
- Les élections n'emballent pas grand monde
Le taux de participation aux législatives de demain servira sans doute de baromètre politique pour juger de la crédibilité des réformes politiques édictées par le roi. Or, force est constater, au Maroc, que la partie est loin d'être gagnée. Malgré une campagne de proximité et un affichage racoleur qui vous accueille dès le hall de l'aéroport international de Casablanca, on à peine à deviner que ce pays s'apprête à vivre un rendez-vous politique crucial. A Casa, mis à part quelques petites affiches de fortune collées sporadiquement, il n'y a vraiment pas photo, au propre et au figuré. Pourtant, le makhzen n'a pas lésiné sur les moyens et les supports de communication pour convaincre les Marocains d'aller voter. Radios, télévisions, tracts écrits en «darija» (dialecte marocain) prêchent à longueur de journée la bonne parole. Il en faudra visiblement un plus pour faire bouger les Marocains «d'en bas», écrasés par des conditions sociales difficiles, loin des statistiques et des classements fardés servis royalement par les organismes occidentaux français, notamment pour faire plaisir à «leur ami» le roi. La réalité du Maroc, aujourd'hui, est hélas beaucoup plus compliquée. Avec des réserves de change juste suffisantes pour assurer cinq mois d'importations, les fondements économiques du royaume chancellent plus que jamais. Facteur aggravant, M6 ne pourra pas compter sur le monde occidental, lui aussi fortement ébranlé par la crise. Avec la France qui risque de perdre son précieux «AAA», c'est l'étoile du Maroc où il faisait bon vivre qui en pâlira un peu plus. Difficile alors de mobiliser les 13 millions de Marocains pour aller glisser le bulletin dans l'urne, d'autant plus que les acteurs n'ont pas grand-chose à offrir dans un pays qui, comme l'Algérie, dépend presque entièrement de l'extérieur. Cette fatalité économique et sociale, conjuguée à une architecture constitutionnelle des réformes politiques loin d'être un modèle de démocratie, semble expliquer ce sentiment de résignation général.
- Les observateurs de l'UE affichent un rictus
A cinq jours du scrutin, la campagne électorale pour désigner 395 futurs députés est «relativement terne, avec peu d'affiches». «Nous n'avons perçu une grande motivation», regrette le chef de la délégation de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE). Les quelques 4000 observateurs marocains et étrangers risquent donc de chômer, demain, dans les bureaux de vote.


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