La 4e édition du salon du livre, intitulé «Djurdjura», tenue durant une semaine à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, a été clôturée mardi dernier. La manifestation a été prolongée d'une journée. Outre le Haut commissariat à l'amazighité (HCA) et autres organisations, 14 maisons d'éditions ont pris part à cette rencontre culturelle placée sous le signe de «Le livre délivre». Aussi, de nombreux écrivains se sont rendus à la maison de la culture à la rencontre de leurs lecteurs. Chaque jour, une pléiade d'écrivains et de poètes venait dédicacer des ouvrages. L'on remarquera notamment Djoudi Attoumi, ancien officier de l'ALN, venu dédicacer son livre «Le colonel Amirouche entre légende et histoire» au stand des éditions Belles-Lettres, Akli Mohand Oulhadj, un autre ancien officier de l'ALN, auteur, qui dédicacera son ouvrage «Si Mohand Saïd raconte Amghar» (2010), une parution comprenant des «éclairages» sur la vie et le parcours révolutionnaire de son père, le colonel de la wilaya III historique, Mohand Oulhadj dit «Amghar». C'est le cas aussi de quelques autres écrivains, comme Mohamed Attaf, venu dédicacer deux romans, intitulés, l'un, «L'arbre de la chance» (2006), qui a eu le Prix Apulée en 2007, et l'autre «La sainte» (2010). Mohamed Attaf a dédicacé aussi «Le silence des murs», un recueil de nouvelles, édité en 2007. Bahia Amellal, Tarik Djerroud, El Djoher Amhis, Ramdane Lashab, Muhend Arkat, Youcef Merahi, sont d'autres auteurs qui ont dédicacé leurs ouvrages au salon du livre Djurdjura de Tizi Ouzou. En plus des ventes-dédicaces, le public a profité des différentes rencontres littéraires et artistiques, ainsi que des récitals poétiques, de spectacles et de films documentaires ayant figuré au programme préparé par le comité d'organisation. «La troisième vie de Kateb Yacine», un film documentaire traitant d'un épisode de la vie du regretté écrivain, poète et journaliste algérien d'expression française, a émerveillé le public. L'autre documentaire, fortement apprécié, a été celui consacré au parcours du journaliste, poète et écrivain Tahar Djaout, intitulé «Un poète, peut-il mourir ?» Un autre film documentaire, consacré au Roi numide, Massinissa, a été diffusé lui aussi. «Je peux dire que le salon du livre de cette année est une réussite, car il y a eu plusieurs maisons d'éditions. Les dernières parutions sont également disponibles. Ce qui est intéressant, c'est la multiplication des contacts entre les auteurs et les maisons d'éditions, entre les auteurs et les lecteurs et surtout entre les auteurs et la presse. Il faut signaler qu'il y a eu une grande affluence et beaucoup d'ambiance. En raison de l'engouement qu'elle a suscité, la rencontre a été prolongée d'une journée. On espère que le salon du livre 2012 sera meilleur, avec de nouvelles productions», a déclaré Mohamed Attaf. A noter enfin que cette édition, dont le but est la promotion du livre et l'encouragement de la lecture, est dédiée à deux écrivains algériens de renommée, Chabane Ouahioune et Tahar Oussedik. Un espace leur a été consacré juste à l'entrée du hall de la maison de la culture, où leurs œuvres et biographies ont été exposées.