Les habitants du lotissement Ibourassen, dans la commune de Oued Ghir, sont excédés d'attendre «indéfiniment» la mise en œuvre des promesses de viabilisation «faites sur le site même par la wali de Béjaïa», lors d'une visite effectuée en juin passé. Pour le montrer, ils ont procédé lundi dernier à la fermeture du siège de la daïra. Mise à part la fermeture d'activités manufacturières et commerciales, telle que réclamée, le reste des doléances tarde à se voir concrétiser. A savoir, en premier, les actes de propriété non encore établis pour une soixante de lots sur les 400 existants. Une plus grande fréquence du ramassage des ordures au lieu et place du bihebdomadaire actuel. Le branchement AEP, l'aménagement d'un réseau d'assainissement et le drainage des eaux pluviales. Les membres de l'association reçus par le chef de daïra jugent «ne pas avoir trouvé» les réponses attendues. Notamment sur «les opérations d'urgence» : évacuation des eaux pluviales, nettoyage des regards bouchés, aménagement des accès et ramassage des ordures. Toutefois, les représentants des habitants du lotissement voudront bien croire que des engagements concrets viennent découler de la rencontre qu'envisagerait d'organiser, confient-ils, le chef de daïra, dans quelques jours, avec normalement l'exécutif concerné par les revendications exprimés, et le P/APC de Oued Ghir. L'association prévient de rester mobilisée, n'excluant pas des actions corsées, si encore une fois l'amélioration de leur cadre de vie est différée.