En dépit des rumeurs concernant la déclaration d'un cas de grippe aviaire à Oran, le prix du poulet n'a pas baissé, ni dans les marchés locaux, ni chez les bouchers. Le kilo de cette viande varie entre 175 et 190 DA. Sans hésitation, plusieurs consommateurs font leur demande et attendent à être servis. L'un d'eux nous dira : « s'il y'avait la grippe aviaire, on l'aurait su pour prendre nos dispositions. On a le droit d'être informés ». Avec un sourire, le boucher tentera de rassurer son client. « Vous ne croyez tout de même pas que je vais m'aventurer à vendre de la viande qui n'est pas contrôlée », lui dira t-il. Le boucher, qui se retournera vers nous, nous fera part du contrôle régulier et inopiné des vétérinaires qui renforcent depuis quelques jours les inspections. Notons, par ailleurs, que la DRC multiplie le contrôle, ces derniers jours, au niveau des boucheries pour vérifier les conditions de la vente du poulet. La viande qui ne répond pas aux normes est saisie et le boucher est verbalisé. Ces opérations de contrôle semblent rassurer les consommateurs, surtout après le décès subit d'un homme dans la localité de Sidi El Bachir et l'hospitalisation de plusieurs membres de sa famille qui à un petit élevage de la volaille. Selon le ministère de la Santé, les prélèvements faits sur les 4 patients hospitalisés et sur la personne décédée sont négatifs.