La vente du poulet a connu une hausse considérable dans les boucheries de la wilaya. Le kilo de cette viande est cédé à 270 Da et a été proposé, il y'a quelques jours, à 300 Da. Le consommateur a été surpris par cette augmentation inexpliquée « de la viande des pauvres » dont le kilo a été cédé lors de la suspicion de la grippe aviaire à 100 Da, voire à 80 Da. Les bouchers précisent que les éleveurs de la volaille ont revu à la hausse le prix du poulet. « Nous sommes obligés de l'augmenter à notre tour », nous confie un boucher. Le citoyen, qui boudait la viande blanche, en raison de la grippe aviaire, la consomme en toute quiétude, ajoutera encore notre interlocuteur qui tiendra à préciser que la viande est contrôlée par les vétérinaires et les inspecteurs de la direction régionale du commerce, qui saisissent toute viande ne répondant pas aux normes. En dépit des différentes interventions, la vente de la viande du poulet non contrôlée se poursuit à Oran, notamment dans le marché de Hassi Bounif. Le nombre des tueries clandestines se multiplie aussi. L'inspection des services vétérinaires en a recensé, il y'a quelques jours, une dizaine dans une seule commune. Cette situation ne semble guère inquiéter le consommateur qui continue à acheter la viande du poulet non contrôlée et proposée à quelques dinars de moins. L'inspection des services vétérinaires de la wilaya, qui compte 9 tueries réglementées, a tiré la sonnette d'alarme à plusieurs reprises. Les services de la gendarmerie interviennent régulièrement de leur côté et saisissent cette viande mais, les commerçants reviennent toujours à la charge.