Dans une correspondance adressée aux différents responsables centraux (copie et pièces d'identité remises à El Watan), des représentants d'un groupe de sous-officiers de carrière retraités de l'ANP revendiquent la révision à la hausse de leur pension de retraite et se déclarent victimes de hogra de la part des officiels. «Nous avons répondu à l'appel de la patrie durant les moments les plus difficiles qu'a traversés le pays, et c'est notre devoir. Il est aussi du devoir des autorités de prendre en considération les problèmes sociaux dans lesquels se débat cette catégorie de retraités», dit l'un des représentants du groupe. Un autre plaide en faveur d'«une administration responsable, juste et humaine qui tiendrait compte de ces victimes anonymes qui ont eu le mérite de braver les forces du mal une décennie durant». Ils sont des centaines qui perçoivent des mensualités en deçà du niveau d'un employé de dernière zone de la fonction publique et se trouvent, de ce fait, dans l'obligation d'exercer une autre activité pour subvenir aux besoins de leurs familles, nous fait-on savoir. Ils s'adonnent à des petits métiers, sont employés comme gardiens de nuit, serveurs dans des cafés... D'autres n'ont pas eu cette chance à cause des séquelles physiques d'une longue carrière de dur labeur et de lutte contre le terrorisme. Ils revendiquent également le droit au logement social.