Une commission d'enquête de la direction de l'éducation Alger-Est s'est déplacée, mardi, dans l'établissement Haï El Badr (Bachedjarrah) pour annoncer le déplacement du poste électrique en panne, situé à l'entrée du collège. Selon des indiscrétions, la commission a assuré que le poste sera enlevé et remplacé par un autre. «Le poste électrique devrait être déplacé», d'après les propos des agents de l'académie. «Un nouveau poste sera réalisé avec la collaboration de Sonelgaz, dont les agents nous ont affirmé que la récupération des huiles askarel toxiques, apparues après la crue de l'oued, est du ressort de l'éducation et du ministère de l'Environnement complètement absents», se désole un parent d'élève qui dénonce l'indifférence des responsables de l'administration de l'éducation, qui devait intervenir juste après la panne électrique et rassurer ainsi les parents et les élèves qui étaient en période d'examens. «Toutes les autorités se rejetaient la balle sans se soucier de la sécurité des élèves. Contrairement aux affirmation de Sonelgaz, c'est un agent de la commune qui a permis le rétablissement du courant et le retour en classe des collégiens», précise notre interlocuteur. S'appuyant sur le décret exécutif n° 87-182 du 18 août 1987 relatif aux huiles à base de polychlorobiphenile (P.C.B.) (askarel), aux équipements électriques qui en contiennent et aux matériaux contaminés par ce produit, la direction de distribution de Belouizdad a assuré, dans une précision adressé au quotidien El Khabar, que l'entretien du poste transformateur relève du ressort du client. S'agissant des huiles P.C.B., la direction assure également que c'est la direction de l'Environnement et de la Protection civile qui doivent immédiatement être informés par les détenteurs, selon l'article 17 du décret.