La commission d'APW chargée du dossier de l'Education a soulevé moult incommodités au sujet des conditions de scolarisation au niveau des établissements notamment ceux du primaire. Vitres brisées, murs lézardés, mauvais éclairage et défaillance des moyens de chauffage ont constitué les points forts handicapant le cursus scolaire des apprenants. Intervenant lors cette session plénière, le wali n'a pas fait dans la dentelle pour accabler les maires sur ce volet. «La prise en charge des structures éducatives et des groupements scolaires du premier palier sont à la charge des collectivités et, de ce fait, vous appelez à manifester pour subvenir à leurs besoins», a-t-il martelé en précisant «l'Etat n'a ménagé aucun effort pour garantir une meilleure scolarisation de nos enfants». Pour ce niveau, le débat a été aussi centré sur le sureffectif dans les classes pédagogiques et où des recommandations pour l'inscription de nouveaux groupements scolaires notamment dans les grandes agglomérations urbaines et zones reculées de la wilaya. Le niveau moyen n'a pas manqué lui aussi de critique où les problèmes de la restauration, du chauffage scolaire et, surtout, du ramassage scolaire, ont été évoqués par les élus de l'APW. «La plupart des filles des zones éparses ont abandonné leurs bancs de scolarité par défaut de transport», a-t-on noté. Pour palier cette carence, l'on prévoit l'édification des collèges en milieu rural. Au lieu de transporter le collégien au CEM, il est possible de lui rapprocher l'établissement, dira un membre de l'APW. Pour le secondaire, où Relizane ne cesse d'occuper ces dernières années les premières places aux résultats du baccalauréat, le tableau est quelque peu meilleur même si l'effectif des classes et le problème du chauffage ont été soulevés par les membres de la commission.