Contrairement à ce qu'on pourrait affirmé de part et d'autre la caisse nationale des retraites ne connaît pas de déficit financier, a tenu a précisé le secrétaire nationale de la Fédération nationale des travailleurs retraités (Fntr), M.Ahmed Kadiri. Intervenant ce dimanche matin sur les ondes de la Radio Chaine 3 M.Kadiri a même assuré que la caisse enregistre à chaque fin d'année « un excédent budgétaire ». Une situation qu'il explique par le « gonflement des investissements ». « En début d'année nous votons un budget déficitaire et en fin d'année nous avons un budget excédentaire parce que les dépenses n'ont pas eu lie », a-t-il expliqué. Cela dit, les infrastructures d'accueils et autres projets destinés principalement aux retraités n'arrivent pas à voir le jour. La question de l'augmentation des retraites devra être tranchée aujourd'hui dimanche par le chef de l'Etat qui présidera le Conseil des ministres. Sur ce, l'intervenant, également membre de la commission qui a travaillé sur la revalorisation des retraites a rappelé les principales revendications de la Fntr affiliée à l'Ugta dont principalement une valorisation de 40%. l'institution d'une retraire minimale égalant 100% du Sbm, la majoration pour le conjoint, le remboursement de toutes les sommes que la caisse nationale a payé pour les retraités sans conditions d'âge figurent aussi parmi les doléances des retraités. Il est à noter que les sommes que la caisse nationale a payés pour les retraités sans conditions s'élève à 500 milliards de dinars. « En réalité il n'y a pas de difficulté financière de la caisse parce que si on nous rembourse les 500 milliards de Da la caisse est très à l'aise pour pouvoir donner des revalorisations annuelles conséquentes », a-t-il estimé. M.Kadri relèvera une certaine « injustice » dans l'attribution des retraites vu que « la loi sur les retraites n'a pas été appliquée correctement par les pouvoirs publics depuis sa création ». « L'article 43 prévoyait une actualisation des salaires servant de base au calcul des pensions de retraite à chaque fois que le point indiciaire des salaires augmentait. Cela n'a jamais été appliqué ce qui fait qu'aujourd'hui les pensions qui ont été attribué depuis 1984 à ce jour n'ont pas bénéficié des revalorisations conséquentes », a-t-il expliqué. Il ajoutera que même lors de la dernière révision de cette loi en 1999 où « on a alors parlé de l'actualisation mais des nouvelles pensions, les anciennes pensions bénéficiaient de la revalorisation annuelle et les nouvelles pensions de l'actualisation ». Selon lui, y a 80 000 retraites qui dépassent les 50 000 DA, 600 000 retraités touchent moins du Snmg, 910 000 retraités qui n'atteignent même pas 8000 Da par mois sur les 2 200 000 retraités au niveau national. Les retraites depuis le 1er août 1996 sont les seules à avoir été actualisées et non les anciennes. Cela dit, précise-t-il, il y a environ 2 millions qui n'ont pas été actualisés.