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Le personnel médical et paramédical demande le départ du chef de service
Mouvement de protestation au service de gynécologie du CHU Parnet
Publié dans El Watan le 20 - 12 - 2011

Le chef de service de gynécologie obstétrique, Mohamed Bouzekrini, qualifie ce mouvement d'«opération de déstabilisation».
C'est sous une pluie battante que les infirmiers, les maîtres assistants et les spécialistes du service de gynécologie obstétrique du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Hussein Dey (ex-Parnet) ont organisé un rassemblement de protestation contre les agissements «néfastes» et «les exactions» de leur chef de service ainsi que de sa fille. Près d'une centaine de personnes ont battu le pavé à l'intérieur de cette structure hospitalière pour réclamer la démission immédiate de Mohamed Bouzekrini, chef de service de gynécologie obstétrique, qu'ils accusent de tous les maux qui touchent ce service sensible, et qui était naguère l'un des plus «plus performants d'Afrique». Les protestataires ont scandé tout au long de leur rassemblement des slogans hostiles au chef de service, tels que «Bouzekrini dégage» ou encore «Bouzekrini out», illustrant ainsi leur ras-le-bol et le désarroi dans l'exercice de leur profession.
De quoi s'agit-il au juste ? Selon une maître assistante rencontrée sur les lieux, le comportement trivial de la fille du chef de service à l'égard du personnel médical et paramédical est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Médecin dans ce service, elle est «le bras droit» de son père et fait «la pluie et le beau temps», au grand dam de tout le personnel, qui ne sait plus à quel saint se vouer. «La fille du chef de service a tenu des propos grossiers à l'encontre des infirmières, sans aucune retenue qu'exige son statut de médecin. Pis encore, elle leur a crié de transmettre le message au personnel médical et paramédical», révèle notre interlocutrice. Et d'ajouter dépitée : «La fille a déclaré aux infirmières, ahuries, que ce service appartenait à son père et qu'elle agissait à sa guise. Et en cas d'absence de son paternel, c'était elle le maître à bord.» «Ce chef de service est un imposteur ! C'est pour cacher sa nullité qu'il ne veut pas prendre en charge la formation des résidents et qu'il inflige sa dictature à tout le monde», tempête-t-elle.
«Mouroir»
Le témoignage des protestataires est un véritable réquisitoire contre M. Bouzekrini. Selon une des résidentes, ce service est devenu une «épave» et un «mouroir» parce que le chef de service «empêche le personnel médical et paramédical de faire son travail correctement». «Le chef de service nous interdit de faire usage de l'appareil d'échographie ! Il nous interdit également de faire des coelioscopies, hysteroscopies et des colposcopies. Et si par malheur, il nous surprend en train de le faire à son insu, on est tout de suite renvoyé. D'ailleurs, une collègue a été renvoyée parce qu'elle a fait une échographie en urgence à une patiente !», déplore la spécialiste. Selon elle, à cause du chef de service qui bloque toutes les initiatives, les résidents ne reçoivent aucune formation.
«Nous sommes livrés à nous-mêmes. Comment voulez-vous que nous soyons motivés, alors que nous pratiquons que des césariennes ?», s'interroge-t-elle. Notre source fait état de la mort «aberrante» de patientes et de nouveau-nés à cause de «l'impéritie» et de «l'irresponsabilité» du chef de service qui retarde les interventions, en faisant fi «de l'éthique médicale» qui sied à tout responsable d'une structure hospitalière.
D'autres résidents affirment que le chef de service leur interdit d'assister aux congrès nationaux et internationaux, de présenter leur thèse et de faire des formations, même si c'est en puisant dans leur budget personnel. «Nous ne voulons plus être gérés par un incompétent. La tutelle veut protéger un homme, au lieu de protéger les patientes ! Alors qu'il transmet au ministère de la Santé des données et des statistiques fausses pour tromper tout le monde et cacher sa gestion catastrophique de ce service», éructe une gynécologue.
Après avoir vainement tenté de le voir à son bureau, M. Bouzekrini, accosté à l'intérieur de la cour du CHU, a affirmé que ce mouvement de protestation était «une opération de déstabilisation», refusant toutefois de nous fournir de plus amples explications à ce sujet.


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