Rahli Karima, jeune mère de famille divorcée depuis un douloureux épisode lié aux penchants pédophiles de son mari, n'arrive pas à comprendre pourquoi on continue à maltraiter la femme au moment où tout le monde se gausse des avancées qu'elle est sensée obtenir. Résidant avec ses deux enfants dans un cloaque à proximité du siège de la CNAC, elle demeure une proie facile dans un endroit dangereux et infréquentable. Au-delà de sa situation sociale, c'est plus le refus de l'administration d'accepter sa demande de logement qui l'a le plus bouleversée car le premier dépôt effectué le 9 octobre 2007 au nom de son ex-époux est rendu caduque. Ayant déjà lancé un SOS en direction des institutions concernées et aux âmes charitables elle n'a eu pour toute compassion que la visite d'une bienveillante assistante sociale. Celle-ci nous a avoué du reste son impuissance à régler son cas. En pleurs, elle questionne: «Mon dossier de logement, ils ne l'ont pas accepté ! Est-ce juste ?»