La grève des corps communs et des ouvriers professionnels affiliés au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a été largement suivie dans les différentes wilayas du pays. Au premier jour de ce débrayage qui va durer une semaine, le taux de suivi n'était pas homogène. D'après les chiffres communiqués hier par Nadjib Ben Medour, coordinateur national des corps communs et des ouvriers professionnels (SNTE), les taux les plus forts ont été enregistré dans les wilayas de l'Est. En effet, dans cette région, le taux de suivi varie de 82 à 90%. Toutefois à Mila, Constantine, Sétif et Béjaïa la grève a été suivie à 100%. Les wilayas des Hauts-Plateaux viennent en deuxième position avec un taux de suivi qui varie entre 60 et 70%. «La grève a été observée à 100% dans la wilaya de Djelfa, dont la direction de l'éducation a été complètement gelée», a déclaré M. Ben Medour, contacté hier par téléphone. 50 à 60% est le taux de suivi enregistré dans les wilayas de l'Ouest. Cependant, ce mouvement de protestation n'a pas eu d'écho dans la capitale où le taux de suivi est estimé entre 30 et 40%. Nadjib Ben Medour n'a pas manqué de dénoncer les stratégies utilisées par l'administration pour casser la grève : «L'administration a opté pour l'intimidation des grévistes en les menaçant de ponction sur salaire.»