Le correspondant d'El Khabar à El Bayadh, Bachir Larabi, a quitté l'hôpital de Aïn Sefra hier matin pour « regagner » sa cellule, où il se trouve depuis le 22 janvier dernier, date de son emprisonnement. Il souffrait de douleurs au niveau des reins, ce qui a nécessité une prise en charge « urgente » dans un hôpital. Cette prise en charge a duré trois jours. En dépit des soins qu'il a subis, Bachir Larabi demeure dans un état critique. Les correspondants de presse locaux, l'association Tram-act, les Amis de Aïn Sefra, le Mouvement citoyen des monts des ksour, l'Association audiovisuelle, les comités de cité, les intellectuels et les lecteurs de la presse indépendante ont tenu, hier, à dénoncer énergiquement l'emprisonnement de Bachir Larabi, s'inquiétant quant à la dégradation progressive de son état de santé. Ils condamnent, en outre, la traque ourdie et dirigée contre les journalistes. La population de Aïn Sefra (près de 50 000 habitants) s'est également montrée « solidaire » avec Bachir Larabi et sa famille. Pour rappel, ce correspondant de presse a été condamné, par contumace, à un mois de prison ferme pour ses écrits. M. A. O. et D. S.