La FAVB est l'une des fédérations les plus actives sur la scène sportive nationale grâce à son riche programme durant toute l'année. Pour connaître tout ce qui est lié à la balle haute algérienne, nous nous sommes rapprochés de Lemouchi Mustapha, président de la FAVB, récemment élu président de la zone 1 au niveau de la Confédération africaine de volley-ball (CAVB). -Quelles sont les véritables contraintes auxquelles fait face actuellement le volley-ball national au niveau des clubs et ligues ? Les contraintes principales sont d'ordre financier au niveau des ligues et des associations qui n'arrivent pas à subvenir aux besoins des programmes de formation tracés par la FAVB, le problème du matériel (ballons, filets, poteaux), ainsi que l'indisponibilité des salles au niveau de certaines régions. La scolarité des athlètes pose aussi un problème de disponibilité, qui ne facilite pas la formation des jeunes. Le manque d'encadrement technique spécialisé au niveau des associations et des ligues ainsi que le manque de personnels qualifiés et l'espace au sein de la FAVB freine aussi le développement de la discipline. Pour le beach-volley, l'inexistence de terrains au niveau des communes ne permet pas la pratique durant toute l'année. -Quels seront les prochains chantiers de votre programme ? Après l'aménagement du centre de regroupement d'Azeffoun, déjà fonctionnel, la FAVB, en collaboration avec la wilaya de Tipasa, est en train de préparer l'aménagement d'un nouveau centre de préparation des équipes nationales dans la région de Cherchell. Ces centre permettront le regroupement des équipes nationales durant tout l'année, avec une augmentation du volume des entraînements et une diminution des frais financiers. Le projet de Nedroma regroupe 6 athlètes en internat et 5 autres en externat en regroupement permanent avec une moyenne de 11 entraînements par semaine. Le même projet en minimes filles sera lancé à Béjaïa et à Touggourt durant l'année prochaine, ce qui permettra de préparer convenablement les JO de 2016 et de redonner au volley-ball algérien sa véritable place, sans omettre aussi le centre de Beaulieu à Oued Smar (Alger) qui est en voie de finalisation. -Parlez-nous un peu de l'opération de grande envergure «Un enfant un ballon» du mois juin 2011 qui a été un franc succès, alors qu'à ce jour les clubs n'ont pas encore réceptionné leur quota ballons... La manifestation a regroupé 2600 enfants (Médéa, Guelma, AÏn Témouchent…) en présence du président de la FIVB, Wei Jizhong, du représentant du MJS, Hocine Kennouche, et du wali de Médéa et sera renouvelée cette année au niveau des 5 régions d'Algérie avec le soutien du MJS, de la FAVB et des wilayas où seront domiciliés les différents tournois. Le quota des ballons sera distribué dès réception, et ce, avant la fin janvier 2012. Ce retard est dû à un problème avec la firme Mikaza. -Quels sont les objectifs de la FAVB ? L'objectif principal de la FAVB à court terme est la qualification aux JO de Londres 2012. Dans ce contexte, le tournoi qualificatif de la catégorie féminine sera organisé au mois de janvier prochain en Algérie, plus précisément à la salle omnisports Chaâlal Hocine de Blida, entre le 27 janvier et le 5 février 2012. Notre but est de confirmer notre leadership du volley-ball féminin au niveau continental. Par ailleurs, le Cameroun accueillera du 15 au 22 janvier le tournoi de qualification de volley-ball (messieurs) pour les JO 2012. A moyen terme, notre objectif ce sont les JO du Brésil 2016. Dans ce contexte, les sélections des jeunes catégories sont en stage de préparation. La pratique du volley-ball doit toucher l'ensemble du territoire national, avec une massification qui doit être entamée au niveau des établissements scolaires afin de donner la possibilité aux jeunes de participer au développement de cette discipline et de donner la possibilité aux associations de prospérer afin d'alimenter les équipes nationales.