Les créances de l'office, qui avaient atteint le pic de 1,1 milliard de DA, ont reculé à 500 millions de DA. Les services de l'Office de promotion et de gestion immobilière d'Oran (OPGI) peinent à recouvrir leurs loyers. Le montant des créances impayées a atteint les 500 millions de dinars. Pour parer à cette situation, l'OPGI vient d'adresser des mises en demeure aux mauvais payeurs. L'OPGI a récemment mis en place un plan d'action visant à récupérer ses créances cumulées auprès de 4.000 mauvais payeurs à travers le territoire de la wilaya. Il s'agit notamment des locataires qui avaient bénéficié de logements sociaux de 1997 à 2004 et qui refusent, à ce jour, de s'acquitter de leurs loyers. En cas de refus, les dossiers de ces mauvais payeurs vont être transmis à la justice. Malgré les facilitations accordées à ses clients pour régler les factures impayées, l'Office de promotion et de gestion immobilière d'Oran enregistre des créances et ce sont des milliers de locataires qui font la sourde oreille. Ce qui cause d'énormes préjudices à cet organisme. Ces derniers auront droit à des échéanciers pour le règlement de leurs dettes sur la base d'engagements. Des paiements à tempérament sont prévus en tenant compte de l'évolution de chaque cas. Lettres de rappel Après l'instauration de ces mesures, l'office a pu récupérer une grande partie de ces créances entre 2009 et 2011. Les créances de l'office, qui avaient atteint le pic de 1,1 milliard de DA, ont reculé à 500 millions de dinars. Le traitement des dossiers des locataires «mauvais payeurs» se fait selon un classement établi au préalable par l'office. Il y a d'abord la catégorie des locataires qui accumulent un retard de trois mois de créances impayées, d'autres entre trois et six mois et, enfin, ceux dont les dettes dépassent les six mois. Pour la première catégorie, des lettres de rappel ont été adressées à tous les locataires les sommant de se rapprocher des différentes agences pour s'acquitter de leurs redevances. Pour la seconde catégorie, l'OPGI a mis sur pied des équipes de recouvrement dont la mission consiste à empêcher les locataires concernés à dépasser les six mois. Pour la dernière catégorie, une dernière mise en demeure leur a été adressée, avant l'intervention de l'huissier de justice et l'entame des procédures d'expulsion.