Le problème de l'effondrement du mur du cimetière Sidi Rezoug, à Dély Ibrahim, n'a toujours pas été réglé, et la situation risque de s'aggraver menaçant les tombes situées juste à proximité. «C'est un problème très sensible», reconnaît Kamel Hamza, maire de Dély Ibrahim, affirmant que des procédures ont été engagées par la collectivité locale en vue de limiter les dégâts. Un bureau d'études a été installé pour examiner ce mur et proposer une solution. «La conclusion de l'étude a prévu la réalisation d'un autre mur distant d'1m50 des tombes. Nous sommes disposés à entamer les études en vue de protéger ce cimetière», a-t-il affirmé. Cette solution n'a pas eu l'unanimité des habitants du quartier situés à proximité de ce cimetière. «Ils se sont opposés à la construction de ce mur. Ils ont argumenté leur position par le fait que cela pouvait réduire la route les empêchant de renter chez eux. Le problème est posé par les habitants véhiculés», a-t-il précisé. En attendant de trouver une autre solution ou de convaincre les habitants, l'APC maintient l'étaiement du mur pour éviter son affaissement. «Les familles se plaignent de ce problème. Elles ne trouvent pas où enterrer leurs morts depuis la saturation de cet espace», a-t-il indiqué «d'où la nécessité de réaliser un autre cimetière». Une situation presque impossible vu le problème épineux du manque d'assiette foncière.