Le secteur de la santé dans la wilaya de Bouira vient de bénéficier de deux scanners, dont un est destiné, initialement, à l'Etablissement public hospitalier (EPH) d'Aïn Bessem. Néanmoins, ce second appareil a été transféré vers une autre structure de santé, apprend-on. Après une longue attente des malades de l'EPH de Aïn Bessem, voilà que leurs espoirs sont partis en fumée. Un responsable au niveau dudit établissement nous dira être étonné du fait qu'une opération d'aménagement obligatoire devrait être effectuée pour pouvoir installer le scanner. Notre interlocuteur note : «L'appareil en question a été transféré vers l'EPH de Sour El Ghozlane, alors que ce dernier n'est pas encore doté de structures d'accueil. C'est le même cas pour l'EPH de Lakhdaria». Pourtant, la capacité d'accueil de l'établissement de Aïn Bessem se classe parmi celles de grandes structures de la santé dans la région de Bouira, et ce, malgré les manques qui peuvent être relevés. Le même responsable assure que cet EPH prodigue tous les soins pour des patients venant des autres communes et daïras, à l'image de Bir Ghbalou, Souk El Khemis, El Mokrani et une bonne partie de la wilaya de Médéa. Comme d'habitude, des malades sont obligés, pour certains soins, d'effectuer des déplacements vers les hôpitaux de la capitale ou vers le CHU Nedir dans la wilaya de Tizi Ouzou. L'hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira est certes doté d'un scanner, mais, avouent des malades concernés, «subir un examen de ce type relève du miracle, la bureaucratie qui y règne».