L'hôpital de Draâ El Mizan accuse un sérieux manque en équipements médicaux, tels qu'un évaporateur d'oxygène et des générateurs pour hémodialyse. L'hôpital Krim Belkacem de Draâ El Mizan est dépourvu de scanner. Ainsi, des centaines de patients dans le besoin en la matière sont obligés de se déplacer au chef-lieu de wilaya, à Tizi Ouzou, ou vers d'autres villes du pays pour pouvoir se faire ce type de diagnostic. Quoique la direction de wilaya de la santé a projeté depuis des lustres d'équiper les hôpitaux de Azazga, de Tizi Ouzou et de Draâ El Mizan en tous moyens matériels nécessaires pour éviter aux citoyens de faire de longs trajets pour des soins, L'EPH (Etablissement public hospitaliers) de Draâ El Mizan est, lui, toujours en attente d'un scanner. Après la mise en application, au début de l'année 2008, du décret n° 07-140 du 19 mai 2007, dont l'avantage est de permettre une autonomie dans la gestion, beaucoup de choses ont connu des améliorations. A sa promulgation, ledit décret dessine une autre carte sanitaire sous l'appellation d'EPSP (établissement public de santé de proximité) renfermant notamment les polycliniques et les salles de soins, en plus d'établissements publics hospitaliers (EPH). Avec sa situation géographique et sa capacité d'accueil, l'EPH de Draâ El Mizan se classe parmi les grands hôpitaux du pays. Il occupe, en dépit des manques, une place prépondérante au sud de la wilaya, tant il reçoit des patients venant de Boghni, de Tizi Gheniff, des Ouadhias, ainsi que de localités relevant des wilayas de Bouira et de Boumerdes. Avec la volonté de ses gestionnaires, cet établissement réussit tant bien que mal à atténuer les souffrances des malades de ces régions déshéritées en leur évitant les longs déplacements dans leurs besoins en soins. A rappeler que seules deux structures de la santé publique sont dotées de scanners dans la wilaya de Tizi Ouzou, à savoir le CHU Nedir Mohamed et l'hôpital Meghnem Lounès d'Azazga. Néanmoins, seul celui du chef-lieu de wilaya est opérationnel. L'hôpital de Draâ El Mizan, faut-il le rappeler, accuse un sérieux manque en équipements médicaux, tels qu'un évaporateur d'oxygène et des générateurs pour hémodialyse.