Le mouvement de protestation des employés du parc communal de l'APC de Chéraga se corse. Les délégués des agents, en grève de la faim depuis une semaine, envoyés hier matin à la circonscription administrative, sont revenus bredouilles : le wali délégué leur aurait assuré ne pas pouvoir prendre en charge leurs revendications. «M. Djellaou, wali délégué, a eu une seule réponse : la revendication, qui a trait au départ du chef de service, n'est pas de son ressort. Ce responsable a essayé de se dérober. Notre réponse est claire : la grève de la faim continue quoi qu'il nous en coûte. Trois de nos collègues ont d'ailleurs été plusieurs fois hospitalisés», assure Mokrani, syndicaliste et gréviste de la faim. Les quatre travailleurs en grève de la faim, depuis 26 janvier dernier, ont été rejoints dans leur mouvement par les autres ouvriers. «La quinzaine de camions d'ordures ménagères sont à l'arrêt. Le ramassage des ordures ne se fera pas avant la prise en charge de nos revendications. Et ce ne sont pas les deux camions du privé qui arrangeront les choses», signale Mokrani. Le P/APC, Nazim Chermat, contacté lors d'un précédent entretien, assure, sans trop convaincre les grévistes, que la situation sera prise en charge.