Une trentaine de familles du village d'Izoumame, situé à la périphérie de la localité balnéaire de Tichy, ont quitté leurs maisons, dans la nuit de samedi à dimanche, fuyant les effets des intempéries qui les ont retenues enclavées pendant une semaine. A peine la route rouverte par les éléments de l'ANP, les familles, qui par leurs propres moyens, qui par les moyens des secours, sont toutes parties se réfugier dans la mosquée du village voisin de Tagouba. Et depuis, ils refusent de rentrer chez elles, exigeant, en raison de leurs conditions précaires, des logements décents. Un groupe composé d'une dizaine de familles s'est installé dans un site abritant des habitations nouvelles, menaçant au cas échéant de les occuper indûment, selon des associations locales, qui sont mobilisées pour leur fournir des vivres. Ces intempéries ont par ailleurs mis sur le carreau une dizaine de familles, à Melbou, évacuées en urgence à cause des risques qui pèsent sur leurs habitations fragilisées par un important glissement de terrain. D'autres cas similaires, des familles menacées par des coulées de boue à Imaâdene, Bakaro et à Beni Ksila, ont été également enregistrés, portant le nombre total de présumés sinistrés à une quarantaine de familles. En fait, l'éclaircie apparue ces deux derniers jours a révélé l'importance des dégâts subis et nécessitant des interventions d'urgence.