Des transporteurs se trouvent toujours en grève sur des lignes de la périphérie de Douéra et Chéraga. Les usagers sont obligés, depuis quelques jours, de se rabattre sur des clandestins ou sur les rares bus de l'Etusa. L'Union nationale des transporteurs (UNAT) a appelé à ce mouvement pour réclamer une augmentation des tarifs et leur alignement sur ceux de l'opérateur public, l'Etusa. L'autre syndicat du secteur n'adhère pas à cette démarche. L'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) considère que le mouvement aurait dû être concerté. «Nous soutenons les mêmes revendications, mais nous n'adhérons pas à cette démarche. Un mouvement a été organisé par l'ONTA le 19 février au niveau de la station Tafourah pour réclamer une réorganisation des lignes de l'ouest d'Alger», signale le coordinateur d'Alger-Ouest de l'ONTA. Pour ce dernier, avant toute révision des tarifs, une organisation du secteur s'impose. «Des lignes se trouvent avec près de 100 transporteurs comme celles reliant Tafourah à Staouéli. D'autres, par contre, sont mal desservies. Une réunion avec la direction des transports s'impose pour régler le problème des lignes surchargées et de celles qui ne sont pas bien dotées, comme Tessala El Merdja, Souidania et autres», signale le coordinateur.