En bordure de la RN 79, à 3 km en aval de la localité d'Ibn Ziad, l'école primaire Khalfaoui Hasnaoui fonctionne avec 31 élèves encadrés par 6 enseignants, en sus du chef d'établissement et du personnel de service alors que dans certains établissement ou en compte jusqu'à 45 et plus par classe. Implanté à proximité d'un site de 17 habitations précaires, un ex-secteur agricole autogéré, cet établissement est maintenu en l'état malgré la montée au créneau de citoyens outrés par ce gaspillage des deniers publics A maintes reprises, il a été souligné que l'affectation d'un minibus scolaire coûterait nettement moins cher à la collectivité locale que la prise en charge de cette école qui tourne presque à vide. Ils réclament en vain sa fermeture et le transfert des 31 élèves dans l'une des écoles du chef-lieu de la commune. D'autant que cette école, au même titre que les 17 bâtisses délabrées de cette cité, n'est pas à l'abri d'une crue de l'oued Bagarat qui longe ce site classé parmi les plus déshérités de la commune. Hadjar Ali, 51 ans et père de 7 enfants, estime que ce cours d'eau est une véritable épée de Damoclès qui peut s'abattre à tout moment en période hivernale et nuire gravement à la sécurité de tous les habitants qui ont déjà connu, affirme-t-il, des grands moments de frayeur lors de crues qui ont menacé dangereusement les habitations érigées sur les berges de l'oued. Un point de vue et des faits confirmés par le P/APC d'Ibn Ziad, dont le souhait le plus cher, dira-t-il, est de faire évacuer au plus vite les familles sur lesquelles pèse une menace réelle, en plus des autres nuisances générées par des conditions de vie difficiles et un habitat des plus précaires.