Installée le 4 décembre 2005, l'Assemblée populaire communale de Makouda est bloquée, depuis, « du fait du refus du P/APC de composer avec le reste des élus pour former une majorité et installer son exécutif et les différentes commissions », apprend-on lors d'une conférence de presse tenue, hier, au siège de cette APC, par six élus sur les huit constituant l'« opposition ». En effet, au lendemain des élections partielles du 24 novembre 2005, la tête de liste FFS, ayant obtenu trois sièges sur les onze à pourvoir à l'instar du FLN et du RCD, a été intronisée à la tête de la commune de Makouda par le truchement « du critère d'âge ». Signe du blocage de l'Assemblée, « le plan communal de développement a été élaboré sans que nous soyons consultés », précise M. Zaghdoud, un élu du FLN alors que selon M. Acem, élu indépendant, « le budget primitif de la commune n'est pas encore voté ». Les huit élus ont voté une délibération portant retrait de confiance au président d'APC, en date du 16 janvier dernier, mais « celle-ci a été rejetée par l'administration », indiquent-ils. De ce fait, « nous en appelons au wali afin qu'il use de son autorité pour le déblocage de cette situation et la normalisation du fonctionnement de notre Assemblée », tiennent à préciser les conférenciers qui soulignent leur « disposition à élire un nouveau maire et constituer l'exécutif, dans l'intérêt de notre commune qui accuse beaucoup de retard dans le développement, pour peu qu'une assemblée extraordinaire soit convoquée pour ce faire ».