L'entreprise chinoise, CSCEC, chargée de la réalisation de 600 logements destinés aux souscripteurs de l'AADL, vient d'entamer les travaux de voirie et de réseau divers (VRD). D'après un agent, cette opération concerne la seconde tranche englobant 300 logements, qui seront livrés vers le mois de juillet. «Les travaux de finition sont achevés à l'intérieur des immeubles. A l'extérieur, les travaux de peinture des façades de certains immeubles sont en cours. En outre, une équipe d'ouvriers de l'entreprise chinoise est à pied d'œuvre depuis le 4 mars pour la mise en place des canalisations assurant l'évacuation des eaux. Une autre équipe se charge de l'aménagement des trottoirs afin de préparer le bitumage de la chaussée, prévu pour les prochaines semaines», a indiqué cet agent.
Initiatives louables Les occupants des logements livrés en première et seconde tranches s'organisent en comité d'immeubles.D'après certains bénéficiaires, l'initiative est louable du moment qu'elle a abouti à la formation d'un cadre convenable permettant aux attributaires de se rencontrer et de se concerter. «Ce cadre est une organisation idéale nous permettant de veiller à la préservation du cadre bâti et de l'environnement immédiat. Périodiquement, nous procédons à la collecte d'une modique somme d'argent auprès des occupants. Avec le peu d'argent que nous avons amassé, et bien sûr après avoir reçu l'autorisation de la direction de l'immobilier de l'AADL, nous avons repeint la cage d'escalier et embelli l'entrée de notre immeuble», a précisé le représentant des habitants de l'immeuble F1. Si les agents chargés de l'entretien de la cité semblent accorder plus d'appréciation à de telles résolutions, ils désapprouvent la décision prise par les occupants des immeubles D1 et D2. «Pour dissuader certaines personnes de la cité de ne pas garer leurs véhicules à proximité des immeubles D1 et D2, les occupants de ces derniers immeubles ont déposé en largeur de la voie des bacs en béton pour ne laisser qu'un petit espace permettant à peine le passage d'une voiture. Ces réflexes, ramenés d'ailleurs, ne règlent pas le problème. De toutes les manières, la direction de l'AADL nous a sommés d'enlever ces bacs», a affirmé un agent chargé de l'entretien du site.