Le directeur général de l'AADL, M. Kheredine Oualid, a annoncé lors d'un point de presse tenu à Oran, ce lundi, la création dans les mois à venir d'une filiale chargée de prendre en charge la gestion immobilière de tout le patrimoine de l'AADL. En effet, l'un des problèmes le plus souvent mis en avant par les colocataires est celui de l'entretien des cités. En tant que prestataire de services, l'AADL prend en charge “l'hygiène et la surveillance” des biens immobiliers. À ce titre, 60% des charges sont consommées, explique le DG, et 40% sont réservées pour les grands travaux. Et d'ajouter, pour répondre aux questions sur la sécurité au niveau des cités : “nous ne sommes pas une société de gardiennage !” À noter que les charges pour un F3 sont de 1 961 DA et 2 381 DA pour un F4. Revenant sur l'objet de la filiale, M. Oualid précise qu'elle aura, entre autres pour partenaires, les syndicats des colocataires que l'AADL encourage fortement à mettre en place ou au pire des associations. Le programme national de l'AADL s'élève en tout à 55 000 logements répartis sur 270 sites et 28 wilayas. Alger a bénéficié de 25 000 logements répartis sur 27 sites et Oran de 5 000 logements. De nombreux retards sont enregistrés dans la réalisation des logements, alors que plusieurs entreprises sont engagées dans ce programme, la plus importante étant l'entreprise chinoise CSCEC ; elle doit réaliser plus de 52% du total du programme. D'autres entreprises sont sur les sites de différentes wilayas comme Cosider, Batigec, etc. Au niveau d'Oran, le chantier Cosider accuse un retard considérable, et les délais de livraison des 937 logements viennent tout juste de faire l'objet d'un accord entre l'AADL et la société algérienne qui aura jusqu'à la fin de l'année pour achever ses travaux. À l'échelle nationale, sur les 55 000 logements, Cosider doit en réaliser environ 9 000. Par ailleurs, le DG de l'AADL a fait état d'une convention qui a été signée avec la Cnep. L'AADL, qui désormais dispose d'un fichier informatique de demandeurs de logement, accompagne la Cnep pour le traitement de ces données, alors que le programme logement Cnep est de 65 000 à l'échelle nationale. L'AADL est encore impliquée dans des programmes de résorption de l'habitat précaire et prochainement de la restauration du vieux bâti. F. BOUMEDIENE