La création de la cité des 180 Logements de Meskiana remonte à la fin des années 1990. Ses habitants se plaignent du manque de certaines commodités, entre autres, le goudronnage des rues et des espaces publics. Le problème du bitumage se pose avec acuité, notamment en hiver et par temps de pluie. A cause des passages boueux et glissants, adultes et jeunes éprouvent mille et une difficultés à se déplacer, qui pour se rendre au travail, qui pour rejoindre les bancs de l'école. Les blocs d'habitations ne disposent pas d'une ceinture de sécurité à même de les protéger contre l'érosion. «Comment construire des bâtiments de 4 étages sans les sécuriser par des trottoirs», s'interroge un citoyen dépité par cette lacune qui, le moins qu'on puisse avancer, cause à la longue des préjudices énormes et irrémédiables aux bâtisses. Par ailleurs, signalons que l'ouest de la ville de Meskiana est menacé continuellement par les crues de l'oued Aïd. Lors du plan quinquennal 2000/2004, la ville a bénéficié d'un plan de protection contre les inondations de la cité des 290 Logements. Si l'ouvrage a réduit quelque peu des risques, il n'en reste pas moins qu'il n'a pas résolu définitivement le problème. Dans un autre registre, Meskiana est excessivement touchée par le chômage dont souffre une grande partie de jeunes, vu qu'aucune unité de production industrielle n'existe dans la ville. Après la fermeture de l'usine de lavage et peignage de la laine (Elatex), aucune entité économique ne s'y est implantée. Même l'investissement privé brille par son absence, dans une région qui dispose pourtant d'assez d'atouts pour échapper à l'inertie économique. Le maraîchage et la production laitière sont des créneaux que la région peut faire valoir pour encourager l'implantation de conserveries et de laiteries.