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Production halieutique : la sardine hors de prix
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Publié dans El Watan le 21 - 03 - 2012

La sardine est devenue quasiment inaccessible pour les familles à faibles revenus.
Le prix de la sardine, soumis invariablement à la loi de l'offre et de la demande, a atteint ces derniers jours les 500DA kg. Les raisons de cette augmentation exponentielle sont connues de tout un chacun. La sardine est de plus en plus chère car elle se fait de plus en rare sur nos côtes. «L'exploitation d'une ressource commune par quelque 130 embarcations, tous types confondus, de surcroît avec l'utilisation des moyens illicites faisant fi de l'ensemble des conditions nécessaires à la reproduction de cette ressource, est à l'origine de la détérioration continue du stock halieutique», argumente un océanographe. Versant dans le même sens, un vieux marin se désole de constater que le profit imminent a aveuglé certains patrons pêcheurs et leurs complices qui optent pour la pêche illicite, voire destructive.
Résultat de cette pêche intensive, avec l'utilisation de moyens prohibés, le prix de la sardine, considérée comme étant le repas du pauvre, varie entre 400 et 500 Da le kg. Du coup, ce produit halieutique, nécessaire à l'organisme et très prisé par la population de Ghazaouet, est devenu quasiment inaccessible pour les familles à faibles revenus. L'ensemble des professionnels de la pêche s'accorde à dire que cette situation alarmante, le manque de poissons sur nos côtes, est due principalement à la pêche illicite qui prend des proportions inquiétantes. «Si cette situation persiste la sardine se raréfiera de plus en plus et son prix augmentera davantage», explique un marin.
«Malheureusement, certains patrons de pêche inconscients, pratiquent encore la pêche interdite et destructive sans se soucier des dommages qu'ils peuvent causer à la ressource halieutique», déplore un marin consciencieux. «Tout le monde sait pertinemment que la pêche dans les zones de frai détruit la pêcherie mais personne ne s'en soucie», ajoute un autre. En effet, au stade juvénile, le poisson vit dans les frayères (zones de ponte près de la côte), ce n'est qu'à l'âge adulte qu'il migre vers les zones de pêche. Autrement dit, la pêche illicite, pratiquée dans les zones de frai, engendre une forte mortalité des juvéniles ainsi que des femelles grainées d'où éventuellement, la rareté du poisson et par ricochet sa cherté.
Cette pêche illicite, dont tout le monde en parle, se caractérise de différentes façons. Elle va de l'infraction à la réglementation, à savoir la pêche en dehors de la saison ou de la zone autorisée à l'utilisation d'engins de pêche destructeurs (filets à cordes, filets à double poches et à la dynamite). Ces pratiques interdites détruisent les récifs de coraux et les herbiers sous-marins qui constituent des espaces où vivent et se reproduisent les différentes variétés de poissons. «À titre d'exemple, un bâton de dynamite tue toute vie sur un rayon de 5km pendant 50 années», nous a révélé un défenseur de l'environnement marin.


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