Les agents de sécurité de la majorité des unités implantées au niveau de la zone pétrochimique de Skikda ont observé, ce mardi, grève ouverte. Plusieurs dizaines d'entre eux ont tenu un sit-in devant l'entrée principale de la zone en brandissant des banderoles pour dénoncer « la fuite en avant de Sonatrach » et pour exposer un ensemble de revendications socioprofessionnelles. Cette monté au créneau était d'ailleurs prévisible car ces agents, employés par des privées dans le cadre d'une opération d'externalisation, avaient finit par se lasser« des promesses faites auparavant mais qui n'ont jamais été concrétisées » comme le mentionne un des représentants. Ce dernier précise que ce mouvement avait été précédé par un préavis de grève et par une pétition signée par plus de 600 agents pour attirer l'attention des responsables. Au sujet des revendications, les grévistes demandent leur intégration au groupe Sonatrach « nous avons assez de cette précarité professionnelle et on ne veut plus rester d'éternels contractuels. Nous travaillons pour Sonatrach et elle doit nous considérer en tant que tels » précise la même source en rajoutant. «Nous attendons toujours nos 20 % d'augmentation de salaires ainsi que les primes qui nous avaient été pourtant officiellement accordés ». Il reste à attendre une réaction positive des responsables de Sonatrach qui ne peut désormais plus se permettre de laisser des installations sensibles sans surveillance dans une conjoncture économique assez fragile déjà.