Les travailleurs de l'APC de Chlef observent, depuis hier, un arrêt de travail de trois jours pour exiger la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. La grève, qui fait suite à l'appel lancé par le Snapap, a touché le parc communal, l'abattoir, et les antennes communales. Le service de nettoiement, par exemple, est totalement paralysé par cette action qui s'est déjà traduite par un amoncellement des ordures au niveau du centre-ville et des quartiers périphériques de Chlef. Les grévistes réclament, notamment, leur ration de lait, la régularisation de la situation administrative des agents contractuels, l'affectation de logements sociaux, l'amélioration des conditions de travail, l'entretien et la maintenance des engins. L'APC de Chlef a engagé, samedi, une action en référé pour annuler ce mouvement de grève qu'elle qualifie d'« illégal ». Nous n'avons pas pu, malheureusement, joindre, hier, le président de l'APC ou ses adjoints pour connaître les raisons de ce débrayage qui intervient après un préavis de grève déposé par la section syndicale du Snapap. De son côté, le président du bureau de wilaya de ce syndicat nous a fait parvenir le même jour un communiqué dans lequel il se déclare satisfait par le taux de suivi de la grève et affirme que les représentants des travailleurs ont obtenu gain de cause auprès du tribunal quant à la légalité de l'arrêt de travail.