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Wilaya de Bouira : détresse des insuffisants rénaux
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Publié dans El Watan le 19 - 04 - 2012

L'association des insuffisants rénaux de Bouira, qui compte 350 membres, tire la sonnette d'alarme sur la situation vécue par les malades.
L'association d'aide aux insuffisants rénaux (AAIR) de Bouira se débat dans de nombreuses difficultés. Les problèmes existant au niveau des hôpitaux compliquent davantage la situation des malades qui sont plus de 350 actuellement qui ont adhéré à cette association, contre seulement 40 en 2000.
L'on cite entre autre le manque d'appareils d'hémodialyse, comme les générateurs d'épuration du sang. Cette carence met en danger la vie de ceux qui sont asujettis à une dialyse trois fois par semaine. Plus grave encore, l'inexistence d'un médecin spécialiste en néphrologie empire la situation pour les malades.
D'où la traîne dans le temps pour ceux qui ont des dossiers de greffes rénales. Pourtant la greffe reste la seule solution pour le rétablissement d'un insuffisant rénal. «De nombreux dossiers de greffes sont toujours dans l'attente, et ce, malgré l'existence de donneurs volontaires de rein pour certains patients. On ne sait plus où se situe le blocage», dira Rabah Izem, président de l'AAIR de Bouira.
D'autre part, les patients sont obligés de se rabattre sur les cliniques privées pour faire une simple chirurgie d'implantation de la fistule avec des prix exorbitants, dépassant les 20 000 DA. Or, les hôpitaux publics sont aptes à faire ce genre d'intervention. Toujours dans les établissements hospitaliers, les repas destinés aux malades ne sont pas de bonne qualité. Selon le président de l'AAIR, «certaines agences de la CNAS au niveau de la wilaya de Bouira ne remboursent pas les frais des repas servis lors des séances de dialyse à de nombreux patients, alors que d'autres agences le font normalement. On ne comprend pas pourquoi ce deux poids deux mesures». Le transport des malades fait aussi défaut.
Excepté le chef-lieu de wilaya et la daïra de Mechdallah, les autres centres d'hémodialyse n'en disposent pas. De son côté, l'association d'aide aux insuffisants rénaux, en activité depuis 15 ans, manque de moyens. Son rôle se limite essentiellement à aider financièrement, de manière directe ou indirecte, les malades nécessiteux, notamment lorsqu'il s'agit de faire une chirurgie d'implantation de la fistule, d'un cathéter ou de leur payer les frais des radios et d'analyses.
Néanmoins avec le peu de moyens dont elle dispose et la faible subvention accordée par l'Etat, l'AAIR n'est plus en mesure d'accomplir sa mission face au nombre de malades qui ne cesse d'augmenter. «Cette maladie touche en particulier les couches sociales les plus démunies, parce qu'elles ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour être suivies dans leurs soins avant d'atteindre le stade terminal de l'insuffisance rénale. A l'association, avec nos moyens de bord, nous n'arrivons pas à satisfaire toutes les demandes», rappelle notre interlocuteur.Cernés au quotidien par toutes ces difficultés, les insuffisants rénaux interpellent les autorités ainsi que les particuliers bénévoles à venir en aide à ces malades.


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