Le Front des forces socialistes (FFS) soutient la lutte des syndicalistes et dénonce le harcèlement judiciaire visant à freiner leur action. Dans un communiqué rendu public, hier, à l'issue de la réunion du secrétariat national du parti, le FFS se félicite de la mobilisation du monde syndical et son engagement à lutter pour la défense des libertés et des droits socioprofessionnels des travailleurs. « Le FFS demeure solidaire avec tous les syndicats autonomes qui luttent pour l'aboutissement des revendications légitimes des travailleurs et la concrétisation de la liberté syndicale face au syndicalisme maison d'essence politique et partisane du gouvernement du tout-sécuritaire au profit des seules réformes ultralibérales », lit-on dans la déclaration. Le parti de Hocine Aït Ahmed s'élève également contre le recours à la justice pour réprimer les syndicalistes au lieu d'ouvrir les portes du dialogue aux syndicats autonomes. Le plus vieux parti de l'opposition considère ce harcèlement judiciaire comme une « grave dérive et une atteinte aux droits démocratiques et constitutionnels violant les traités et les conventions internationaux, notamment ceux de l'OIT ». A cet effet, le secrétariat national de ce parti encourage la convergence des forces sociales et les syndicats autonomes pour défendre efficacement les libertés.