Le FFS se solidarise avec les syndicats autonomes. Dans un communiqué rendu public hier et portant paraphe de Ali Laskri, le premier secrétaire national de ce parti, il est noté que “le FFS réitère sa solidarité avec toutes les forces syndicales autonomes : l'Intersyndicale de l'éducation, des syndicats de l'enseignement supérieur, de la santé ainsi que le Snapap, le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique”. À ce propos, il est souligné que le “FFS demeure solidaire avec tous les syndicats autonomes qui luttent pour l'aboutissement des revendications légitimes des travailleurs et la consécration de la liberté syndicale, face au syndicalisme maison, d'essence politique et partisane du gouvernement du tout sécuritaire au profit des seules réformes ultralibérales”. Le parti de Hocine Aït Ahmed, qui dit encourager “la convergence” des forces sociales et des syndicats autonomes tendant à se structurer en front ou coordination en faveur des libertés syndicales, dénonce dans le même temps le harcèlement et l'instrumentalisation de la justice dans les mouvements de grève déclenchés par les syndicats : “le FFS dénonce le harcèlement et l'instrumentalisation de la justice par le pouvoir en lieu et place de la médiation et du dialogue avec les syndicats autonomes”, est-il indiqué dans le communiqué. Tout comme le parti dénonce “les dérives et atteintes aux droits démocratiques et constitutionnels et la violation des traités et conventions internationaux notamment ceux de l'OIT, défiant ainsi les institutions internationales”. NADIA MELLAL