L'Algérie, qui « n'a jamais possédé ou produit des armes chimiques », a satisfait à la « quasi-totalité » des exigences de la Convention sur les armes chimiques, a révélé hier à Alger une source diplomatique à l'APS. L'Algérie « continuera à appuyer les objectifs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) en vue de réaliser le but ultime d'élimination totale des armes chimiques et leur destruction et de faire de cette convention un instrument d'adhésion universel », a affirmé la même source. Cela a été concrétisé en Algérie par la « création d'une autorité nationale en charge de la mise en oeuvre de la convention, la promulgation d'une loi qui a permis de transposer, dans le droit interne, les obligations fondamentales de la Convention », a ajouté la même source. Dans le même sens, quatre décrets exécutifs sont en cours d'adoption en vue de définir les modalités relatives aux activités non interdites par la convention, aux inspections, à l'exploitation des installations de fabrication de produits chimiques ainsi que les autorisations de transfert des produits chimiques, précise-t-on. « L'attachement de l'Algérie à s'acquitter de ses obligations est aussi solide que son attachement à la nécessité de garantir un équilibre entre les obligations et les droits des Etats parties, dans la mise en oeuvre des instruments internationaux de désarmement et de non prolifération », ajoute la même source.