La démission des gestionnaires du chef-lieu de wilaya qui tournent carrément le dos aux doléances et plaintes d'une population impuissante devant la dégradation de son cadre de vie, donne un autre coup de massue à une agglomération qui va mal. Epargné des années durant, le centre- ville de Sétif qui fait pitié, est ébranlé pas les égouts qui n'offusquent pas outre mesure les responsables concernés, se cachant derrière la phrase: «Ce n'est pas moi, c'est l'autre». Pour illustrer de tels propos, des eaux usées provenant d'une canalisation défectueuse coulent à ciel ouvert depuis un certain temps de l'ex-magasin Bata. Ce n'est pas tout, une deuxième plaie rend la vie difficile aux commerçants et habitants du coin de la rue Abid Berchi et Fida (en face du jardin situé en face de l'ex-groupement et le CEM Zerrouki Khiera). Des odeurs nauséabondes empestent l'atmosphère de cette partie centre du Sétif qui souffre en silence. Les gens sont obligés de cohabiter avec les microbes et autres dangereux germes. Devant le silence des services concernés, cette repoussante situation risque d'avoir de graves conséquences sur la santé du citoyen qui ne comprend plus. «Pour une vie meilleure, on nous demande d'aller voter le 10 mai prochain alors qu'ils ne lèvent même pas le petit doigt pour retaper le cadre de vie d'une ville qui tombe en ruine. La course au ‘Koursi' donne du vertige à toutes ces petites gens qui seront tôt au tard jugées par l'histoire. Car ils ont trahi la confiance de leurs électeurs désabusés par des discours sans lendemain», diront, non sans colère, des citoyens de Bata et Zakak Etamara.