Plusieurs sit-in ont été organisés par les riverains pour demander la fermeture des dépotoirs ayant causé d'énormes dégâts à l'environnement. Des études ont été lancées pour réhabiliter les anciennes décharges sauvages de Taher et d'El Milia. L'opération vise à épurer ces sites et éliminer les déchets, selon un responsable de la direction de l'environnement. Il est à signaler que ces décharges ont porté préjudice à l'environnement et soulevé la colère des riverains. Ces sites ont été abandonnés à la faveur de l'ouverture des centres d'enfouissement (CET) de ces deux villes, mais aussi sous les coups de boutoir des protestations des citoyens. Les riverains de la décharge sauvage, sise au lieudit, Assourdoune, au nord-est d'El Milia, ont campé plusieurs jours, au début de l'année dernière, pour exiger l'arrêt des dépôts d'ordures. A Taher, les mêmes protestations ont eu lieu pour demander la fermeture du dépotoir. Il va sans dire que les dépôts anarchiques des détritus ont pollué les espaces de certaines agglomérations de la wilaya. En dépit de l'ouverture des CET, la pollution par les déchets ménagers ne semblent pas s'arrêter. Si ces infrastructures permettent un traitement des ordures selon des procédés techniques inoffensifs sur le plan écologique, il reste que le ramassage des déchets pose toujours un réel problème aux services de voirie des communes. Le manque de moyens, en termes d'engins, et l'incivisme constaté dans le comportement de certains citoyens, sont à l'origine de ces difficultés, soutient-t-on. «L'assainissement des centres urbains passe indubitablement par l'élaboration d'un programme de collecte des rejets ménagers et le renforcement du parc roulant des communes par des engins spécifiques à cette opération», estiment nos interlocuteurs.