La clôture de la 10e édition du colloque international sur les massacres du 8 mai 1945 a eu lieu, hier, en présence d'une imposante frange de la communauté estudiantine de l'université du 8 Mai 1945, organisatrice de cette rencontre scientifique, coïncidant avec le 67e anniversaire de cette sombre histoire de l'Algérie sous domination coloniale. Quatre communications ont ponctué la fin de ce colloque dont celle du Dr Mohamed El Korso sous le thème «Les massacres du 8 mai, entre lecture historique et tiraillement politique», et de Sid Achmaoui, professeur d'histoire à l'université du Caire avec, pour thème, «Les événements du 8 mai 45 au cœur des massacres du peuple algérien». C'est à l'unisson, durant les communications et pendant les débats, que les intervenants ont insisté sur la nécessité de «transmettre le flambeau de la mémoire aux générations actuelles et futures». En effet, 45 000 personnes ont péri durant ces massacres, notamment à Sétif, Guelma et Kherrata. Depuis cette date, tristement célèbre, concluent les universitaires, la non-reconnaissance de ce génocide par la France officielle résonne comme un affront pour les Algériens.