Pour la quatrième journée consécutive, neuf greffiers affilés au Syndicat National Autonome des Personnels de l'Administration Publique (SNAPAP) observent une grève de faim illimitée. Au premier jour de la grève dimanche, 7 membres du bureau fédéral des travailleurs du secteur de la justice ont entrepris l'action, 2 autres membres originaires de Tizi Ouzou et de Cherchell se sont joints à la grève. Un des motifs de la protestation, les greffiers évoquent «les dépassements exercés par la tutelle en suspendant 34 personnes de leur fonction en attendant qu'elles passent au conseil de discipline », nous dira un gréviste au téléphone. Notre interlocuteur avance également « des conditions socioprofessionnelles liées au régime indemnitaire et au statut particulier des greffiers, principales raisons ayant pousser les greffiers à observer une grève nationale qui a eu lieu le 10 avril dernier et a duré quinze jours". Hier, mardi 8 mai, la fédération nationale des greffiers a appelé par le biais d'un communiqué du SNAPAP « tous les travailleurs du secteur de la justice à relancer l'action de protestation et soutenir leurs collègues grévistes de la faim ».