Un milliard de dinars, tel est le montant des créances détenues par l'office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) sur ses locataires. Cette estimation est celle d'une source proche de l'OPGI dont certains occupants de logement ne se sont pas acquittés de leurs loyers pendant une période de plus de 20 ans. Cette situation met l'office dans une position inconfortable du fait qu'il lui est difficile, en l'état actuel des choses, d'entreprendre des opérations d'entretien et de maintenance de son patrimoine immobilier en dégradation avancée. Il faut dire dans ce cadre que les cités relevant de cet organisme enregistrent pour la plupart une absence totale de prise en charge en matière de ravalement des façades, de traitement des problèmes d'étanchéité et d'entretien des parties communes des immeubles. L'OPGI n'a-t-il pas besoin d'argent pour soigner et entretenir son parc immobilier ?