Hier a eu lieu la clôture des portes ouvertes sur l'enseignement supérieur. Quatre jours durant, les étudiants se sont rués au Palais de la culture, à Alger, pour se renseigner sur les différentes filières existantes. Cette année, la manifestation a été marquée par la présence de représentants des universités venus des quatre coins du pays. Du côté du ministère de l'Enseignement supérieur, on estime que l'événement s'est bien déroulé. « Nous sommes plus que satisfaits de l'organisation », a-t-il déclaré. En fait, les organisateurs craignaient d'être débordés étant donné le taux record de réussite au bac. Mais pour grand nombre d'observateurs, le taux de fréquentation cette année n'est pas plus important que les années précédentes. Pour cause, le lieu est très mal desservi en transport. « Le téléphérique est en panne », s'exclame un des participants. Pour lui, il aurait dû y avoir plus de monde, « l'évènement a été largement traité par les médias lourds, et les bons résultats au baccalauréat auraient dû attirer davantage d'étudiants ». Cela dit, même si aucun chiffre n'a été communiqué, tout le monde s'accorde à dire que l'afflux était très important et les participants décrivent tous la même chose : beaucoup de monde les deux premiers jours et peu durant les derniers, comme à l'accoutumée. Seul changement cette année, la motivation des futurs étudiants. « Ils ne viennent pas au stand parce qu'ils rêvent d'être architectes », nous confie une étudiante de l'Epau. Selon elle, les premières questions posées par les nouveaux bacheliers ne concernent pas le métier ou la formation, ils veulent d'abord connaître les débouchés et le taux de chômage enregistrés dans la branche. Les futurs étudiants, quant à eux, ont pu apprécier pour la deuxième année consécutive, le fait d'être conseillés par des étudiants déjà dans le système.