Le séminaire sur la lutte contre le terrorisme dans les région de l'Afrique du Nord et de l'Ouest a pris fin le week-end dernier, à l'hôtel Hilton, en présence des responsables et experts du Centre d'études stratégiques sur l'Afrique (CESA), dépendant du département américain de la Défense, et le Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme, affilié à l'Union africaine, co-organisateurs de cette rencontre. Après cinq jours de débat entre les responsables de sécurité de l'Algérie, de Tunisie, du Mali, du Niger, du Tchad, de la Mauritanie, de la Libye et du Nigeria sur les menaces terroristes, les participants devraient recevoir les réponses à leurs préoccupations dans les semaines qui suivront la clôture. Selon les organisateurs, le but de ce séminaire, dont les travaux ont eu lieu à huis clos, est de développer les capacités de la lutte antiterroriste des Etats et organisations africaines, de renforcer la prise de conscience des menaces et des vulnérabilités de la région transsaharienne et d'accroître l'efficacité des actions de contreterrorisme déjà engagées. Certains participants, notamment les experts, ont indiqué que cette rencontre a servi en fait de tribune aux officiers militaires chargés des questions de sécurité pour faire état de leurs préoccupations et d'analyser non seulement les menaces terroristes mais également les points forts et faibles de la riposte engagée par leurs pays. A travers la participation de responsables américains, européens et d'organisations internationales, il est question, a-t-on indiqué auprès des organisateurs « d'apporter une pierre à la défense des intérêts sécuritaires américains puisqu'il vise, d'une part, l'expansion des capacités africaines et le renforcement de la coopération au plan interne, bilatéral et multilatéral, pour faire opposition au terrorisme sur le continent africain et, d'autre part, la formulation de stratégies pratiques pour accentuer l'impact de l'Initiative transsaharienne de lutte contre le terrorisme (Trans-Sahara Counterterrorism Initiative ou TSCTI) ». En outre, le séminaire a permis, a-t-on souligné, de nouer des contacts directs avec les responsables de la sécurité des pays participants à même de renforcer la coopération en matière de lutte contre le terrorisme. Dans quelques semaines, a t-on signalé, le rapport détaillé contenant les minutes des discussions et des débat ainsi que les réponses aux actions concrètes demandées par les Etats participants pour faire face à la menace terroriste, sera transmis à l'ensemble des conférenciers.