Le chef-lieu de la wilaya est le meilleur cas pour illustrer cet exemple. A l'origine de ces inondations qui causent des dégâts énormes en milieu urbain, nous citerons les constructions illicites et les réseaux d'assainissement qui ont été installés par des opérateurs sans un véritable contrôle, que ce soit sur la qualité des matériaux utilisés ou celle des tuyaux, pis encore le non-respect des normes. Les complicités ont favorisé l'impunité, d'où ce gaspillage de deniers publics. Les citoyens, les travailleurs et les commerçants s'étaient plaints à plusieurs reprises de cette situation. Parmi les importantes réalisations achevées et inscrites pour l'année 2005, nous enregistrons celles inhérentes à la protection contre les inondations de la ville de Tipaza. Ainsi, on dénombre la réalisation de 3 stations de relevage d'une capacité de 125 l/s, de 3 autres stations d'une capacité de 55 l/s et la réalisation d'un réseau d'assainissement d'une longueur de 23,944 km à Sidi Amar, Hadjout, Chenoua, Aïn Tagouraït, Bouharoun, Khemisti et Douaouda. Les études relatives à la protection des centres urbains contre les inondations concernant Ahmeur El Aïn, Attatba, Bou Ismaïl et Fouka sont terminées, mais les projets attendent toujours leurs financements. En plus des projets entrepris dans le cadre de l'AEP sur l'ensemble du territoire de la wilaya de Tipaza afin d'augmenter les capacités de stockage d'eau potable pour les populations urbaines et rurales, il y a lieu de signaler la remise en état et l'extension de la station d'épuration et de traitement des eaux usées de Koléa, la réalisation des stations d'épuration à Hadjout et à Tipaza, le lancement des travaux de la station de dessalement d'eau de mer à Damous, le lancement des travaux pour le traitement des eaux usées du littoral allant de Douaouda vers Tipaza. Autant de projets en cours qui devaient permettre à la wilaya de Tipaza d'éradiquer les points de rejets des eaux usées afin de préserver sa nature notamment son littoral. La reprise des visites d'inspections dans les prochains jours dans les multiples projets en cours de réalisation auraient le mérite de booster la cadence des travaux d'une part et veiller à la cohérence dans la réalisation des projets des autres secteurs d'activité notamment celui de l'habitat d'autre part. La Commission d'aménagement de l'urbanisme et de l'architecture (CAUA) créée au dernier trimestre 2004 a permis d'identifier les entraves. Cette structure avait pris des décisions pour assainir les dossiers, comme elle a permis aux collectivités locales de relancer les chantiers dont certains traînent depuis la fin des années 1990.