L'APC de Bir Mourad Raïs a-t-elle définitivement condamné les habitants de la cité El Mahdia (Les Vergers) à vivre le calvaire à chaque orage ? Ce sont des torrents d'eau charriant toutes sortes de détritus qui dévalent à chaque grosse pluie, la rue pentue Mohamed Boussaïd, où les regards sont pour la plupart obstrués. C'est un problème que connaissent parfaitement aussi bien le maire que le wali délégué de Bir Mourad Raïs, mais n'ont rien fait pour le résoudre, s'abritant derrière des arguments qui ne tiennent pas la route. Ces derniers font en effet valoir que la piste qui sert d'accès à la cité El Mahdia appartient à la coopérative immobilière du même nom, et qu'en conséquence, elle doit en assumer les frais. Ce qui est évidemment faux, la piste en question étant d'utilité publique puisque quotidiennement empruntée par des automobilistes et des citoyens en provenance de divers endroits de la capitale. Outre l'aspect peu convaincant de l'argument avancé pour justifier le statu quo, on ne comprend pas pourquoi toutes les routes goudronnées du quartier Les Vergers ont bénéficié d'une seconde couche d'enrobé, alors que rien n'est fait pour rendre la piste accessible à la cité El Mahdia et du moins praticable. Les résidants de la cité en question ont maintes fois exprimé leur bonne volonté, en recalibrant cette piste après chaque orage, mais à ce travail qui relève du mythe de Sysiphe, ils ont bien fini par se lasser.