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Un engagement sans contrepartie pour l'Algérie
Protocole de Kyoto pour la protection de l'environnement
Publié dans El Watan le 01 - 03 - 2006

Le secteur de l'énergie et des mines sera doté d'une autorité qui servira d'interface entre les opérateurs et les institutions internationales pour faire bénéficier les premiers des « crédits carbones ».
C'est ce qu'a annoncé hier le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, en marge d'un séminaire sur « Le mécanisme pour un développement propre » qui s'est tenu à l'hôtel El Aurassi, à l'initiative de l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue). Cette mesure entre dans le cadre de la mise en œuvre du protocole de Kyoto entré en vigueur en février 2005 et qui a été ratifié par l'Algérie. Un décret portant création de cette autorité sera promulgué incessamment, a indiqué Chakib Khelil. Ce dernier a souligné que l'Algérie « a réalisé plusieurs projets et fait beaucoup d'efforts pour protéger l'environnement et éviter que le gaz carbonique soit diffusé dans l'atmosphère ». « Mais, a-t-il relevé, le pays n'en tire aucun bénéfice alors que d'autres pays et d'autres opérateurs, quand ils font des actions de ce genre, vendent les carbones qu'ils ont pu éviter de jeter dans l'atmosphère sur le marché mondial et obtiennent des crédits carbones qu'ils valorisent. » Pour pouvoir accéder à ces avantages, l'Algérie a d'abord inclus dans son arsenal juridique des dispositions qui permettent aux opérateurs présents en Algérie de bénéficier de crédits carbones. Un article de la nouvelle loi sur les hydrocarbures encourage ce genre d'initiatives. Selon Chakib Khelil, ce séminaire a pour objectif de faire « l'inventaire de tous les projets qui sont éligibles à ces crédits carbones et demander aux opérateurs d'essayer d'en tirer profit en les commercialisant ». Ces projets seront soumis à l'autorité en question qui les soumettra à son tour aux bailleurs de fonds. Cette autorité devrait être opérationnelle dans les mois qui suivent, a précisé Chakib Khelil. Elle sera placée sous la tutelle de son ministère et de celui de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire. Il a relevé que « l'absence de cette autorité a pénalisé l'Algérie jusque-là » dans le sens où ses efforts pour la protection de l'environnement n'ont pas eu de contrepartie. « Sonatrach a dépensé 200 millions de dollars pour ne pas brûler le gaz dans les champs. On a également dépensé presque 100 millions de dollars pour garder le gaz carbonique dans les champs. Nous avons aussi encouragé l'utilisation du GPL comme carburant et installé des dépôts pour le gaz naturel comprimé. Le monde entier a profité de ces actions » tandis que l'Algérie n'en a tiré aucun dividende, fera remarquer le ministre. « Dans l'activité pétrolière, de lourds investissements ont été mobilisés durant ces trente dernières années afin de réduire le ratio gaz associés/gaz produits, lequel a été ramené de 80% à 11% avec comme objectif l'élimination totale du torchage à l'horizon 2010. L'Algérie a joué le rôle pionnier dans l'initiative internationale relative à la réduction des gaz torchés coordonnée avec la Banque mondiale » a souligné encore Chakib Khelil. Le directeur général de l'Aprue a, de son côté, rapporté qu'un programme national pour la maîtrise de l'énergie a été finalisé. Il a été soumis au chef du gouvernement. Ce programme s'étale sur cinq années (2006-2008). Selon le DG de l'Aprue, il « servira de catalyseur de projets du mécanisme pour le développement propre car il va favoriser au sein de l'industrie, de l'agriculture et d'autres secteurs, des projets qui y sont éligibles et qui seront soumis aux bailleurs de fonds ». Il considère néanmoins que ces actions sont insuffisantes. « Il faut avoir une politique. Ces actions doivent être accompagnées d'autres mécanismes », a-t-il estimé. Selon le communiqué de presse de l'Aprue, « le protocole de Kyoto a fixé des objectifs chiffrés de limitation et de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour les pays développés et les pays en transition. Ces derniers s'engagent à réduire de 5,2% leurs émissions annuelles en GES par rapport à l'année 1990, et ce d'ici la fin de la première période d'engagement allant de 2008 à 2012 ».

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