Samir Bouakouir qualifie de «non-événement» la sanction décidée, mercredi dernier, par la direction du FFS à son encontre. Dans une déclaration rendue publique jeudi, il déplore que «pour seule réponse à l'appel pour un rassemblement des cadres et des militants et à l'instauration d'un vrai débat démocratique sur la stratégie politique du FFS, la direction nationale a procédé à la suspension d'un ancien premier secrétaire et m'a démis de mes fonctions de représentant du FFS à l'étranger. En ce qui me concerne, il s'agit d'un non-événement puisque je n'exerce plus, de fait, cette fonction, étant rentré définitivement en Algérie», précise-t-il dans son document. Rappelant qu'il est toujours militant du FFS «jusqu'à nouvel ordre», Samir Bouakouir précise la nature des divergences qui l'opposent à la direction du FFS : «Je tiens à rappeler que ma divergence avec l'actuelle direction est d'ordre politique et uniquement d'ordre politique. Même si je considère que les revendications de la base militante pour un fonctionnement démocratique à l'intérieur des structures du parti sont totalement légitimes.» Samir Bouakouir tient à son appel à une conférence des cadres et militants et explique l'esprit de sa démarche : «Mon unique objectif est de susciter le débat le plus large et sans aucune exclusive sur les orientations politiques de l'actuelle direction du FFS que je considère comme une grave dérive.»