De nombreux motocyclistes, encouragés par la passivité des agents de l'ordre, dérangent la quiétude des riverains par leur comportement violent et le bruit infernal de leurs engins. Il est universellement connu que tout engin quel que soit le lieu de circulation (terre, mer, air) porte une immatriculation nationale lisible à même de l'identifier en cas de besoin. Or, à Sétif des centaines de scooters qui parcourent la ville dans tous les sens, ne portent aucune immatriculation ou avec des immatriculations hétéroclites. Leurs conducteurs sans casque de protection et avec défaut d'immatriculation, ne sont nullement inquiétés par les agents de l'ordre ou par les patrouilles de police pourtant omniprésents dans la cité. Il est grand temps de mettre fin à cette anarchie galopante, se disent d'aucuns. «En plus du manquement au code de la route, sachant que bon nombre de deux roues piétinent le sens interdit, ces gens-là se distinguent par un comportement hostile et violent le plus souvent. La passivité de la police ne verbalisant que les automobilistes, a encouragé les conducteurs de ces dangereux et assourdissants engins», diront de nombreux automobilistes victimes de ces objets qui prolifèrent du côté d'Ain Fouara où la pollution sonore fait rag.