Il sonne comme un ultimatum. Un groupe d'enseignants exerçant dans le primaire et le moyen interpellent les syndicats représentant les deux paliers pour que soient plaidées, sans équivoque, leurs doléances statutaires. Dans un appel parvenu à notre rédaction, ils expriment un rejet «dans le fond et dans la forme» les derniers rectificatifs introduits dans le statut particulier de l'éducation. Dans le document, les contestataires, des PEF et les PCEF, dénoncent une sous considération par ce qu'ils qualifient de statut de «l'humiliation» et qui les relègue dans une situation «d'enseignants en voie d'extinction». Ils exigent la «réhabilitation et l'intégration» de l'ensemble des enseignants, PEF et PCEF, exerçant dans le moyen «sans distinction, ni condition» et avec comptabilisation des années d'expériences cumulées. Calquant sur les additifs dont a bénéficié le secondaire, ils réclament également la reclassification des PEM à la catégorie 13, avec un glissement à la catégorie 14, soit donc une promotion au poste spécifique de « professeur principal » après, est-il mentionné, dix années d'ancienneté, et à la catégorie 15, pour ce qui est appelé «professeur formateur», et ce après quinze années d'expérience. L'appel à la prise en charge de la défense des intérêts mis en avant est adressé «à l'UNPEF et au CNAPEST», tiennent à préciser, des contestataires rencontrés. Selon l'un d'eux, Abdelkrim Mansouri, ils sont un noyau de près de 40 enseignants exerçant à travers les collèges de la wilaya et que ceux-ci ont déjà procédé à l'installation d'un « bureau provisoire» qui en quelque sorte cherche preneur auprès des syndicats précités. Auquel cas Ils projettent, comme autre alternative, la création d'une «coordination autonome».