A Boufarik, il ne passe pas un jour sans qu'un citoyen soit victime d'un vol. Le problème est que ce grave phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur au moment où les voleurs ne sont presque jamais arrêtés. Ces derniers volent, en toute quiétude, et paradoxalement non loin des commissariats, les téléphones portables, les bijoux… Mais ce qui fait le plus peur, c'est le vol, avec autant de facilité, des véhicules. D'ailleurs, depuis le début de l'année, une dizaine de voitures et de camions ont été volés et non encore récupérés. Les victimes crient toujours au scandale face à ce qu'ils qualifient «de passivité inquiétante des agents de sécurité et de la montée en force des bandes de criminels et de délinquants». «Comment se fait-il que des vols puissent se produire aussi facilement à quelques mètres seulement du commissariat du quartier Jésuites», dénonce un habitant des lieux. Un autre Boufarikois poursuit : «Que ce soit à la cité Beriane, Bengladesh ou à Jésuites, le constat est le même, c'est-à-dire augmentation préoccupante des cas de vols accompagnée d'une circulation inquiétante des drogues et des boissons alcoolisées.» Les Boufarikois demandent la sécurisation de leur ville, tout en exigeant des sanctions à l'encontre des agents de sûreté accusés d'une «flagrante passivité».