L'agence Sonelgaz de la ville de Mechdallah a été fermée la semaine dernière par des jeunes chômeurs, en signe de protestation contre les conditions exigées par la direction régionale pour le recrutement d'agents de sécurité pour cette entreprise. «Il y a eu 69 postes d'emploi l'année passée, mais ils ont été gelés. Cette année il y a 8 postes, sauf qu'il est exigé d'avoir un niveau scolaire de 2ème année secondaire (AS) et plus, ce qui nous exclut de cette chance de travailler», dira un jeune chômeur présent sur les lieux. Son camarade enchaîne : «Nous sommes des pères de familles au chômage et ces conditions de recrutement nous défavorisent. Nous avons droit nous aussi au travail». A rappeler que c'est la Société de protection et d'action de sécurité (SPAS), une filiale de la Sonelgaz spécialisée dans le gardiennage, qui a lancé une offre d'emploi au niveau de l'Alem (Agence locale de l'emploi) pour ces recrutements. Parmi les conditions exigées par la SPAS dans son avis de recrutement figure le niveau scolaire minimum de la 2e AS. Le bureau de l'Alem de Mechdallah a été également fermé mercredi dernier par des jeunes chômeurs pour les mêmes motifs. Dans ce sens, plusieurs requêtes, adressées par les intéressés aux autorités locales et aux responsables compétents, sont restées lettres mortes, déplorent les protestataires. «Ces responsables nous ont promis verbalement de régler ce problème en revoyant ces conditions, mais sur le terrain rien n'a été fait», ajoutent-ils.