L'eau potable se fait rare dans les villages et hameaux de la commune de Maâtkas, notamment Aït Aissa Ouziane, Berkouka, El Bir, Iâkouchène, Arkouv Azgagh et Thakhribt. Dès le début de la saison estivale, la sécheresse frappe les robinets. Cela fait plus de dix jours qu'aucune goutte d'eau n'a coulé dans les foyers. Des démarches ont été entreprises par les comités de villages mais elles n'ont pas abouti, selon les villageois, qui ne croient plus aux promesses sans lendemain. Tous les ans et à la même période, dans ces régions reculées de la commune, ce liquide vital n'arrive dans leurs foyers que pour quelques heures seulement pendant la nuit. Cette fâcheuse situation a pénalisé les ménages par des dépenses supplémentaires, induites par l'achat des citernes d'eau, les déplacements en camionnette vers d'autres lieux où l'eau coule à flot. Les villageois s'insurgent sur la manière avec laquelle l'eau est rationnée. «Nous protestons énergiquement contre cette manière de procéder par les responsables. Certains villages sont bien servis pendant que d'autres ne le sont pas. Des citoyens lavent les routes et les trottoirs alors que nous, nous n'avons pas de quoi étancher notre soif. Les services de l'ADE doiventt partager cette quantité d'eau dans l'équité où chacun aura sa part», dit un citoyen d'El Bir.