Ces habitants des villages El Bir, Tizi N'Tzougart, Tatkhribt, de Berkouka et même du chef-lieu de Maâtkas (25 km au sud de Tizi Ouzou) s'alarment du manque d'eau potable en cette période des grandes chaleurs. Les robinets sont à sec depuis plus d'un mois dans de nombreuses habitations. Dans certains villages et hameaux, ce précieux liquide arrive la nuit et ce pour deux ou trois heures seulement. Dès que l'aube pointe, aucune goutte d'eau ne coule dans les robinets. Les citoyens de la localité achètent des citernes d'eau auprès des particuliers pour 1500 dinars. Les promesses de l'ADE de satisfaire toute la population en attribuant à chaque village sa journée d'approvisionnement se sont avérées sans lendemain. Pour remédier à court terme à cette situation, un camion-citerne communal achemine de l'eau dans les hameaux où le manque se fait durement sentir.